Espaces naturels sensibles propriété du département de la Drôme
Des espaces emblématiques, certains d'une beauté à couper le souffle, d’autres d’ambiance plus paisible et champêtre. Une point commun: une faune, une flore, des paysages grandeur nature garantie !
31 sites drômois sont classés ENS pour une surface totale d’environ 7 250 hectares.
Parmi ces 31 sites, 9 sont propriétés du Département et représentent près de 6 000 hectares : Marais de Boulignon , Montagne de Sapey , Montagne du Glandasse , Alpage du jardin du Roy, Alpages de Font d'Urle , Plateau d'Ambel , Serre de l'Âne , Parc de Lorient (fiche dans l'Atlas), Forêt de Saoû (fiche dans l'Atlas).
« Ce site naturel de 807 hectares, constitué de prairies d’altitudes, de forêts, de landes, de falaises et lapiaz, présente un potentiel écologique remarquable. Son point culminant est la Croix du Lautaret à 1951 m d’altitude.
La plus grande partie du site est intégrée au territoire de la Réserve Naturelle des Hauts plateaux du Vercors qui le gère au quotidien. Le paysage est caractérisé par le pin à crochets, espèce typiquement montagnarde. Dans les parties basses et sur les flancs, le pin sylvestre et le hêtre colonisent les terrains pentus.
Sa position dominant le cirque d’Archiane où nichent une colonie de vautours fauves, en fait un lieu privilégié d’observation de cette espèce. Il se situe également à proximité du site de réintroduction du Gypaète Barbu, opération menée par le Parc Naturel Régional du Vercors. »
Une fiche sur la réserve des hauts plateaux du Vercors est disponible dans cet Atlas.
Marais des Boulignons (Beaurières)
Ce marais de 65ha situé sur la commune de Beaurières, alimenté par les eaux de ruissèlement du versant et le ruisseau des Bouligons, est la plus grande zone humide naturelle du département en dehors de celles qui accompagnent le Rhône et l’Isère. Une véritable relique écologique, vestige d’un grand lac créé lors de l’éboulement du Pic de Luc en 1444. Cette immense zones humide continentale a été asséchée en très grande partie au 19 siècle quand il était de bon ton de liquider la nature et de « redresser » systématiquement les marais, mares, prairies humides et étangs sauvages.
Le site est constitué d’une roselière dense dans sa zone centrale bordée sur un côté par des coteaux secs et de l’autre par des prairies humides entretenues par écopâturage pour empêcher son reboisement naturel avec fermeture du milieu, comblement et assèchement du marais par envahissement des végétaux ligneux.
On y dénombre 320 espèces de plantes, 73 de papillons, 61 d’oiseaux, 31 de libellules, 5 d’amphibiens et 5 de reptiles .
Un site de 252 hectares, avec au sommet une chapelle et un point de vue exceptionnel s'étendant jusqu’au synclinal de Saoû et la Vallée du Rhône.
Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type 1 soit le top des top au plan de la richesse patrimoniale : pulsatille rouge, sabline à grandes fleurs, œillet de Grenoble…
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Le Plateau d’Ambel s’étend sur 1231 hectares partagés entre alpage et forêts. Un haut-lieu de biodiversité aujourd’hui préservé, véritable icone pour les protecteurs de la nature. Y découvrir ou redécouvrir à l'automne le brâme du cerf est toujours un moment exceptionnel. Deux places d’observation et d’écoute ont été installées par le département.
Avec ses trois refuges en libre accès, Ambel offre de belles possibilités de découverte de la nature alpine et d’observation naturaliste de la flore et de la faune sauvage.
Le site protégé de la Montagne du Glandasse est situé dans la partie méridionale du Vercors sur la commune de Laval d’Aix. Il s’étend sur une surface de 375 hectares, à l’ouest du sommet du Pié-Ferré, point culminant (2 041 m) du massif du Glandasse. Propriété du Département de la Drôme, il est géré par les équipes de la Réserve des Hauts Plateau du Vercors, dont il fait partie.
Un site d’une beauté renversante alliant paysage d’alpages, de falaises et de "karst". Les alpages sont criblés de roches sculptées en surface, de crevasses et puits naturels, de grottes et rivières souterraines. Les pelouses et prairies d’altitude servent chaque été d’alpage pour les chevaux, vaches et moutons. La faune sauvage (ongulés, marmottes, grands rapaces...) n’est pas de reste.
Découvert en 1977, le site exceptionnel de cette falaise expose en continu l'histoire géologique de la planète sur 5 millions d'années. Un témoignage scientifique à ciel ouvert.
A Saoû s’ouvre le monde de la forêt au mille et un visages…
Fiche disponible dans cet Atlas
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Fiche disponible dans cet Atlas
Espace naturel de 337 hectares situé au croisement d’influences climatiques méditerranéennes et montagnardes : landes de genêts, bois de pins sylvestres, forêts de hêtres, pelouses alpines.