Ferme du Grand Laval, une leçon de vie et de vraie modernité

La Ferme du Grand Laval: un véritable oasis d'agroécologie grandeur nature : verger, grande culture, élevage, vie sauvage...

Une leçon de vie que nous donne Sébastien Blache et Elsa Gärtner. La preuve par 9 que l'on peut nourir avec du bon, du sain et du frais, vivre d'une activité agricole savamment diversifiée tout en intégrant la biodiversité et la vie sauvage.

Une ferme bio, paysanne et sauvage pour nous aider à penser et agir positif, pour consommer local et continuer à profiter des beautés du monde vivant de proximité.

Un vrai coup de coeur et la raison du double Rouge-Gorge  décerné par la rédaction à la Ferme du Grand laval .

Vente à la ferme du Grand Laval de Montélier : samedi 8h30 à 12h & mardi 17h à 19h

Découvrir Grand Laval, ses animaux et ses cultures, Sébastier et Elsa aux commande de l'exploitation, le poulailler roulotte, les bonnes pratiques agronomiques .... sur le site web de la ferme

Un vrai coup de coeur et la raison du double Rouge-Gorge et de la double Planète décernés par la rédaction à la Ferme du Grand laval .

C.A Valence-Romans Agglo
La Ferme du Grand Laval - Quartier Le Grand Laval - 26120 Montélier

" Située à Montélier, la ferme du Grand Laval passe progressivement de 10 hectares à sa création en 2006 à 50 hectares en 2022.

C’est une ferme en polyculture polyélevage, en autonomie complète sur l’alimentation et la reproduction des bêtes, en autonomie complète sur la fertilisation des sols.

Ce sont 120 brebis, 180 poules pondeuses, 3 hectares de verger diversifié et le reste en grandes cultures diversifiées (huiles, légumes secs et céréales pour les humains, fourrages et céréales pour les bêtes).

C’est 100% de vente directe. Ce sont 2 pleins temps et des têtes pleines de projets. Ce sont de petites parcelles redivisées, hétérogènes où l’on recrée des habitats pour les vivants non humains.

C’est une ferme qui inverse les tendances de déclin de la biodiversité observées à l’échelle européenne. "

Sébastien Blache et Elsa Gärtner - Extrait du site web de La Ferme de Grand Laval

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"Le réseau des fermes paysannes et sauvages est né en 2020 dans quelques fermes autour de Valence.

Il regroupe actuellement une vingtaine de fermes en Drôme, Ardèche et Isère, des fermes à taille humaine qui œuvrent pour le retour de la vie sauvage au cœur des espaces agricoles en partant d’un postulat simple: la ferme n’est plus le problème mais une partie de la solution. Une charte guide nos actions et notre cheminement. Ce projet se monte en lien avec Paysans de Nature et la LPO Drôme."

UNE FERME PAYSANNE ET SAUVAGE 

" L’idée de cette ferme est d’intégrer la vie sauvage dans un milieu vidé par des années d’agriculture chimique, de l’intégrer dans le système de cultures, de répondre aux enjeux de perte de biodiversité dans un milieu anthropisé et de montrer qu’on peut nourrir l’humanité avec de vraies productions agricoles, sans pour autant détruire la diversité du vivant. 

Très simplement, pour faire revenir la vie sauvage, il faut amener de l’hétérogénéité dans les pratiques agricoles : un verger diversifié, jouxtant une petite parcelle de luzerne, à coté d’une haie qui fait de l’ombre pour les bêtes, plus loin une parcelle de tournesol dans laquelle va nicher l’œdicnème, que traverse un petit ruisseau qui sert à l’irrigation du verger, sur lequel on a laissé la végétation s’étaler, au fond une bergerie agrémentée de nichoirs, une chemin pratiqué par les brebis et les tracteurs pour accéder aux parcelles, une mare pour abreuver les brebis. Chacun de ces milieux amène son cortège d’animaux, de plantes, de champignons. En multipliant les ateliers, on multiplie les habitats et on multiplie la diversité d’espèces sur la ferme. 

L’idée est de faire revenir tout le monde et non pas de cibler l’une ou l’autre espèce parce qu’elle pourrait nous être utile. L’idée c’est qu’à l’opposé d’un système ultrasimplifié où tout est homogène, si un ravageur vient sur la ferme, il ne peut se multiplier, envahir et détruire une culture puisque la place est déjà prise par une myriade d’autres espèces. Le ravageur ne pourra pas saccager la culture. C’est le principe d’antagonisme. L’idée est de ne pas tout contrôler, une partie de l’exploitation est hors de notre contrôle.
Et puis on laisse évoluer librement certains espaces non cultivés, sans les nettoyer, sans les broyer, sans chercher à faire propre, en acceptant le « désordre » apparent."

Extrait littéral du site La Ferme de Grand Laval de Montélier tant il n'y a rien à ajouter

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